Min Jung-Yeon

Demander le chemin à mes chaussures

  • Edited by Pauline Faure
  • Binding Paperback with flaps
  • Size 16,5 x 20 cm
  • Pages 64
  • Illustrations 24 en couleur
  • Language French, English
  • Year 2012
  • ISBN 9788836624058
  • Price € 12,00
  •   Not available
Abstract

Min Jung-Yeon, née en 1979 en Corée du Sud, est la lauréate du 3e Prix du Club des Partenaires, récompensée par le jury pour son travail délicat empreint d’une cohérence exemplaire quant à l’imaginaire développé.

Le catalogue Demander le chemin à mes chaussures rassemble 22 œuvres sur papier, réalisées au crayon, rehaussées parfois d’aquarelle ou d’acrylique. La finesse des traits et la maîtrise de la composition sont les éléments caractéristiques de son œuvre. Des formes organiques, parfois végétales, s’imbriquent dans une espèce d’auto-amplification; des nuages de fumées reviennent souvent, servant à la fois d’écran venant dissimuler une partie de l’image et de motif en soi, sortes de nébuleuses proliférant inquiétantes. Les lignes cassent les symétries et, sous des apparences de sérénité et de quiétude, les œuvres de Min Jung-Yeon, désertées par l’humain la plupart du temps, donnent à voir une étrangeté qui peut l’assimiler à des compositions surréalistes ou plus simplement irréelles. Nous sommes face au silence d’avant l’accident peut-être; sûrement au sein d’un univers rêvé qui, tranquillement, insinue et diffuse l’inquiétude.

Saint-Etienne Métropole, juin - septembre 2012

Min Jung-Yeon born in 1979 in South Korea, is the prize-winner of the third Prize of the Club of the Partners. The jury chose to reward this young artist stemming from the National Fine Arts Academy of Paris, for her delicate and sensitive work marked with great coherence as for her creative imagination.

The catalogue, Demander le chemin à mes chaussures, gathers 22 works on paper, realized in pencil, heightened sometimes with watercolor or acrylic. The delicacy of the lines and the control of the composition are characteristic elements for the work of this artist. Organic, sometimes vegetable forms are linked together in a sort of auto-development; clouds of smoke often develop, serving at the same time as screens hiding parts of the image, and as motives in themselves, sorts of disturbing proliferating nebulas. Lines break symmetries, and under appearances of serenity and peace of mind, the works of Min Jung-Yeon, deserted by human beings most of the time, give to see a strangeness which can assimilate it to surrealist compositions or more simply unreal ones. We may be in front of the silence before the accident; certainly within a dreamed universe which, quietly, insinuates and spreads anxiety.

Saint-Etienne Métropole, June - September, 2012