Braque Miró Calder Nelson

Varengeville, un atelier sur les falaises

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Abstract

Perché sur la Côte d’Albâtre, le village de Varengeville-sur-Mer (Seine-Maritime) attire depuis la fin du XIXe siècle de nombreux artistes, peintres, écrivains et musiciens. En 1928, l’architecte américain Paul Nelson y achète une maison de campagne et fait découvrir le village à ses amis Marcelle et Georges Braque. Ce dernier, alors reconnu comme l’un des plus grands peintres français, décide à son tour de s’établir en Normandie et construit en 1930 une maison où il fera de longues retraites jusqu’à son décès en 1963.
Varengeville apporte de nouveaux thèmes dans l’œuvre de Braque, paysages, oiseaux, antiquité, mais aussi de nouveaux matériaux pour une nouvelle pratique : la sculpture. Sa vie à Varengeville est partagée entre création, promenades, rencontres : nombreux sont en effet les artistes, poètes, écrivains à lui rendre visite. L’été 1937 voit séjourner le sculpteur américain Alexander Calder, le peintre catalan Joan Miró, Hans Hartung, peintre allemand. À l’extrémité du continent, avant que le conflit ne ravage l’Europe, les falaises de Varengeville sont devenues un atelier sans frontières.
Après s’être penché sur l’atelier normand de Picasso au Boisgeloup, près de Gisors, puis sur l’itinéraire de Marcel Duchamp de Blainville-Crevon à Rouen, la Réunion des Musées Métropolitains complète ici son exploration de la modernité en Normandie avec cette exposition, la première à porter un regard complet sur le séjour de Braque à Varengeville.

Rouen, Musée des beaux-arts, avril - septembre 2019